Je ne fais pas forcément de mon mieux pour arriver au but. Je tourne autour je sais, c'est un de mes défauts/qualités principaux. Qui lit ce blog depuis une dizaine d'années, comprend certainement pas très bien comme je fais pour aller d'un point B à un point Z en passant par l'hypoténuse du triangle isocèle. Tourner autour du labyrinthe permet de ne pas chercher la sortie.
La déferlance de curiosité, parce que fer de lance et défection, j'invente des mots je fais ce que je veux, me pousse à des retranchements délicats, mot usité une centaine de fois dans ces posts, en compétition avec d'autres mots que je pourrais certainement rechercher si je savais utiliser la recherche automatique de mots avec ces technologies formidables qui ne servent pas à tout le monde sauf si on se relit avec compulsion pour éviter la redite et tenter dans une arabesque des plus loopings de décupler son enthousiasme. Encore un mot usité à donf dans cet exercice pas quotidien mais un jour peut-être qui me rappelle que "à donf" est une expression d'homme qui a connu la baguette de pain de un mètre à 80 centimes de francs.
Je tente depuis plusieurs jours de me projeter dans la vidéo 147, et ce n'est pas probant. J'ai bien conscience (comme me le répéte avec fougue et dans un vocabulaire fleuri mon plus grand fan @yahoobondodo348) que j'ai quatre vidéos de retard depuis août et que je pourrais sortir la carte jokari qui revient toujours à la fin, et dire, hop hop, quatre à la suite, vous allez voir, à la façon finale de Questions pour un champion (encore une obsession de Lavis Sauvage) et vous allez voir ce que vous allez vivre, comme si j'étais un publicitaire à pulls en véritable laine de mouflon, je ne comprends toujours pas pourquoi il n'y aurait pas un moratoire de la chasse afin de réfléchir à la vie des animaux qui sont nos frères dans la vie et dans nos assiettes.
L'hiver automnal a succédé comme une brute à l'août estouffade, et j'ai à peine trois stères de bois de réserve, mais j'ai pas envie de commander à (nom masqué) parce qu'il laisse son bois dehors et c'est déjà mouillé. Même si c'est bâché du dessus, l'humidité vient aussi du sol, et c'est bien dommage. Ne pourrait-on pas utiliser des granges moitié vide pour les gens de peu qui ne sont en fait que des gens tout court, où l'on classerait les bûches laissées à l'abandon dans les bois par d'autres gens qui ne savent qu'en faire et les laissent pourrir depuis des siècles parce que le stockage n'est pas possible ailleurs c'est ben dommage ? On mettrait les morceaux par années, comme le vin, et on pourrait voir le séchage se faire à la manière d'un spectacle vivant japonais qui demande patience, estime de soi et abnégation, encore un mot usité un grand nombre de fois dans ces lignes passées et futures, on ne remplace pas une équipe qui gagne. Encore une expression usitée au moins douze fois dans ce. Le monde gratuit n'est qu'une force solidaire d'organisation conquise par l'intelligence du collectif et l'abandon du déterrage des blaireaux.
Que l'on soit un suédois buteur d'ours, un danois insulaire éventreur de dauphins ou un préfet coupeur d'arbres centenaires pour laisser passer une autoroute privatisée inutile de plus dans un décor qui n'en a pas besoin, c'est le lot du quotidien des infos rapides, et il arrive de penser à toute âme sensée (et sensible, mais l'âme pense t-elle ?) que parfois se battre face à la furie stupide des humains semble superflu, déplacé, et tellement hors-norme fiché S woke écoterror et moulin à vent, qu'on préfère se focuser sur la compote de pommes au couteau pété au bout mais je l'aime bien celui-là et le bien être des animaux qui sont, je le répète, les plus intéressants extra-terrestres qu'on possède sous le coude dans cette planète qui reste, pour des très très lointains voisins, une exoplanète de plus abritant potentiellement la vie, mais il faudrait y aller et on va d'abord tenter de finir le mois en beauté alors qu'on en est pas à son milieu.
Internet est un vivier de connaissances que même les encyclopédies surannées des années 70 ne peuvent dépasser, et pourtant, compulser ces antiquités me remet prêt de la petite fenêtre avec un livre d'images de la préhistoire de l'époque en main, après les devoirs et la punition du jour (je ne dois pas parler en classe à ma voisine copié cent fois en collant trois bics avec du scotch l'un sur l'autre ça va plus vite) concentré encore à cet âge sur autre chose que les grands m'ennuient, sans conflits intérieurs ou extérieurs énormes, avec l'espoir de regarder mon émission préférée où il faut coller des formes en plastique prédécoupées pour faire les vaisseaux spatiaux sur le petit téléviseur cathodique sous la grosse table massive disparue avec un éternel napperon ouvragé fait par qui donc, et aussi peut-être finir sur papier classeur A5 perforé à gros carreaux cette histoire de bête, hérisson dragon qui parlait à tout le monde et sauvait des chats.
Le bonheur, c'est sûrement faire le gros dos dans la tempête en mangeant des flageolets froids.
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