Aujourd'hui défi, je ne me connecte pas aux réseaux, je ne vais même pas faire de publicité pour ce message blog (menteur tu tiendras pas jusqu'à ce soir) que je fais d'habitude le lien sur ma page Anje Lamatis (oui cette phrase est incorrecte) je ne fais pas tourner la molette vers le bas avec mon index de la main gauche, je ne regarde pas la réponse de Chamu à qui j'ai demandé son adresse pour l'ajouter aux abonné(e)s de mes cartes postales (ambitieux que je suis, la liste d'attente est longue car j'ai l'esprit occupé, mais j'y crois !) je ne poste rien sur ma page Tutube Les nuits sont courtes dont la dernière vidéo postée a fait peu de vues au vu de l'actualité époustouflante de ces deux dernières semaines et il ne nous en reste qu'une (c'est une bonne excuse, m'en fous j'ai cinq like, la gloire).
Je me concentre, je serre les fesses (cette expression m'a toujours surpris) je touche du bois, je lance des javelots, je fais du disque 33 tours, je remets sur l'ouvrage les quatre fantastiques pistes de ma vie qui s'ouvre et vient.
Lâcher un peu prise avec l'actu qui sursaute pour me concentrer sur la suite. Garder mon trajet nécessaire de santé mentale devant l'accumulation totale de connerie déchainée des médias télés qui bavent en boucle ou analysent plus posés en écrit quand ils ne sont pas possédés par le trou de balle noir vivant ultra réac aux projets de lave plus blanc la société du spectacle. En décidant de ne pas me connecter ailleurs que sur l'essentiel, et de seulement me concentrer sur ce message blog, j'ai automatiquement cliqué sur le lien Fbk de ma page perso, avant de me reprendre illico le lien vers gouglou bloggou et de me dire, non, non, tu ne dois pas aujourd'hui, repose-toi, respire du lait par le nez, glandouille un peu, distance-toi de l'écran happeur.
Je me rêve de pause quelques jours, une journée, dix heures, je ne sais, et tout rêveur doit se réveiller dans son rêve histoire de reprendre un peu une conversation cohérente avec cette grosse chenille sur ce champignon où si tu manges à droite tu as un coup de matraque et si tu manges à gauche, on verra bien ce qui se passe si le rouleau compresseur en face ne passe pas son temps à l'aplatir pour qu'il se bitume en gris.
Comme tout un
chacune (je suppose que vous aussi vous vous êtes abonnés à Libé) j'ai gobé l'actu, les extraits tronqués, les petits phrases clash gratos, les montées d'adrénaline face au vieux ronchon qui oh la la que dire sinon qu'on ne fait pas cinquante ans de politique sans désirer encore le poste suprême en foutant le feu là où c'est pas le moment, sirènes de la lumière sur soi en ramassant "tout le monde est contre moi !" dans le même panier, adorateur du productivisme dont les engagement écologiques sont variables... Je me suis tourné et retourné le Santa
Barbara des coups fourrés des partis si loin de nous dans les brumes du Styx, perdition
lamentable des boussoles affolées d'une ligne claire pour ne pas gagner vers le
lien social qui permet et la réforme des forces de l'ordre en agents de la paix. J'ai réfléchi sur ma perplexité hagarde face à la formation scolaire des mis en avant journalistiques tévélisuels qui cherchent à
plaire au boss en posant la même question huit fois pour faire dire pas grand chose sinon une indignation de plus en petit format vidéo vu en boucle sur twittix, posté reposté rereposté pour s'indigner ou s'ésbaudir ad lib, surtout sans écouter les réponses en face, sans élever le débat, défendant becs et ongles le pognon et le conflit pour éviter surtout de créer un espace où on puisse se comprendre et sortir de la loi du plus faible écrasé par le constat que l'homme est ainsi fait qu'on ne peut l'aider à rien ma pauvre dame.
Bref, j'ai mangé de l'information en masse jusqu'à l'indigestion pleinelunesque insomniaque comme ça m'était pas arrivé depuis ma dernière investiture, et j'en
retire la même conclusion qu'à chaque fois, à savoir, il n'y a pas de
réponse simple à des problèmes compliqués et séparer une société en deux n'amène que du bouzouki électrique saturé un soir de pluie dans une foule aussi serrée qu'un string deux tailles en dessous avec au matin une grande brésilienne souriante à la voix rauque et un mal de crâne à désirer un scalp pour en finir avec l'Amérique.
J'ai pourtant, bien entendu, des choses à partager, des images à monter et montrer, un style mon vieux, une patte ! Des farces à faire, des trucs à dire, un espace de consécration/considération entamé au début de cette année fiole, inondée d'un huit fois octobre multiplié en deux, avec la foi chevillée foulée au meuble, conscient de mes lacunes et de ma fragile énergie, où je m'interroge sur la potentialité de mener à bien des contrats si je dois me glisser dans un emploi du temps à suivre avec une productrice blonde et belge qui gagne à être connue, JE SUIS CHARLINE, comme j'ai lu quelque part sur le fil conducteur des écoutants du direct (dix ans de règne au compteur, j'ai confiance, il y aura du nouveau partout après la fin du capital, ça aussi c'est une blague).
Comme là je suis tout seul avec mes deux chats, que ma cops est partie dans la montagne perdre sa maman et accessoirement se tremper les os dans une eau chaude qui relaxe, alors je profite.
Peut-être réussir à mettre deux planches sur deux tréteaux et m'essayer à faire des formes avec du plastique coloré liquide, sous des nuages changeants en modèles, ça faisait longtemps. Retrouver des moments de rien me demande toujours une journée ou deux d'agitation avant la détente.
Écouter Stupéflip, c'est une option.
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