Tout remettre en question, bien sûr, c'est l'option la plus punk. Même si le punk est un voleur de tirelire de la forme d'une canette de boisson non recyclable pour les intestins, avec Marylin Monroe en noir et blanc dessus. Dedans il y a des pièces de dix francs et ça ne monte jamais, on ne comprend pas pourquoi, si on vit en Bretagne on se dit que c'est la faute à quelqu'un de petit et qu'on doit redoubler d'efforts pour avoir la moyenne en maths.
L'humanité s'est basée sur l'idée que l'économie doit être centrale pour survivre au lieu de partager avec les plus faibles. Les plus faibles sont certainement des affreux, ils sentent, ils ont la télévision qui gueule avec des émissions créées par des plus forts qui pensent que les plus faibles ne verront rien, puisque ce sont d'autres plus faibles momentanément plus forts qui jouent dans l'émission. C'est important la visibilité, un essuie-glace cassé et c'est l'automne dans ton cœur.
L'économie, c'est d'abord la dette, sans dette pas de carotte, sans carotte pas de lapin. Soyons sérieux. Il y a les matières premières, le fait de se chauffer ou d'avoir frais, la nourriture et les zombies. Nous ne sommes pas un pays d'armes à feu, enfin pas tout le monde, on n’achète pas son fusil n'importe où. Se procurer un gun quand on veut défendre son pré carré de crack, c'est une spirale en papier qui brûle en flèche dans la kermesse qui tourne mal parce que j'ai réussi à saboter le tableau électrique en enlevant les plombs. Joie ancienne. Les blaireaux n'ont pas pu faire leur choré de mascus où les filles sont des cruches déguisées en radis. On en sort pas.
J'ai toujours un doute quand il faut prendre un emprunt.
Emprunt
pour une photocopieuse couleur qui fait des carnets agrafés tout seuls
aussi y'a plus qu'à couper le bord pour que ça se feuillette égalitaire avec l'emprunt pour la machine à couper le bord, emprunt pour une machine à fabriquer d'autres machines, emprunt pour un convecteur temporel ou un hyperdrive coaxial qui permettrait de multiplier par deux la vitesse de l'hydropropulseur tantrique de la tourelle huit.
L'économie a pris tellement de place dans nos vies qu'on ne pense plus vraiment à une autre option quand il faut dormir au camping sauvage et que le tapis de sol made in ailleurs n'est pas assez épais pour contrer les bosses des roches du dessous, il faudrait une pioche au magasin de pioches et araser tout ça. Sinon on peut faire un détour par le grand terminal de sport dans la zone bétonnée de partout, à côté des outils de chasse, il y a un rayon papis de sols confortables par devant et bien garnis du compte en banque qui rêvent encore de promenades bucoliques dans les champignons, de fellations sans dentier et de pot-au-feu qui crépite. La Mercedes rouge décapotable est dans le parking. Je répète.
Que nous puissions, avant l'invasion du virus météoritique incontrôlé anti-dinos (rassurez-vous on maîtrise, enfin on maîtrise rien du tout mais l’hôpital est super en façade, il y a des distributeuses mécaniques qui marchent avec des pièces de dix francs, justement, vous avez bien fait de prévoir, et font tomber des mars en ruissellement salvateur dans le réservoir à bascule à l'entrée et ça fait didou comme dans questions pour un champion quand tu marques un point, les soignants au top on les dope au kawa bizarre, on a pas du tout détruit la facilité d'accueil, soyez confiants, on gère la suite doucement vers le privé, le bunker sous le palais du président a une réserve d'eau assez importante pour tenir quelques mois), nous organiser en meutes de plus en plus fidèles, loups salutaires confiants vers l'abandon de l’État qui t'abandonne. Ce serait marrant de renverser la guerre.
Puisque vous ne vous occupez plus de nous et que votre projet c'est de détruire le peu que certains avant vous ont tenté de solidariser et que le vivant est un documentaire sur France 5, on vous lâche. On ne paie plus. On disparaît des radars dare-dare. Y'a pas moyen Djadja.
La guérilla tranquille où, face à l'ennemi imposant sa loi, on évite de rentrer dans son jeu, la dédomination pour les nuls. Démonter lentement sans heurts et sans fumée jetée par des lances-palets de ball-trap modifiés pour la rue, les crétines rêveries des buildings refroidissants plantés comme des os de seiches dans le sable sans plage.
La piscine municipale avec des mosaïques inspirées d'un dessin de plusieurs enfants cherchant des solutions pour plus d'arbres dans la cour avec des ponts en cordes et planches qui relient. Et des cabanes. Important les cabanes.
Sinon un territoire spécial chefs d'états, on y cale tous les dirigeants du monde et on leur fait croire qu'ils gouvernent dans une contrée avec des vidéos où ils voient partout chez eux dans leur tête seulement sur des écrans. Y'aurait du boulot pour des scénaristes et des monteurs, des résidences de cinéma pour leur faire croire que leur pays est bien dans la merde et que tout va bien, donc, on est payé quand même, les gens d'en bas ont besoin de nous qui sommes si forts et intelligents pour gérer nos idées qu'ils comprendront plus tard c'est pour leur bien. Et pour les voyages en Sarthe avec le falcon millenials, on leur fait une cosmoschtroumpf.
Et on ferait pousser un monde plus vert tout autour sans plus aucune livraisons de sous marins nucléaires, de rafales, de portes-avions ou machine à guerroyer qui renflouent un budget amené à promouvoir des réformes dont on veut pas.
L'ambition humaine dans la pousse d'un poireau.
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