mercredi 22 novembre 2023

110.Parenthèse(s).

  Remonter pas-à-pas l'esprit de la conquête, de soi, de l'autre, de l'huître. Noël approche. Déjà dans les magasins les playmobils en chocolat sont sur les têtes de gondoles à agiter leurs bras raides pour qu'on les prenne dans le chariot d'étoiles.
  Quitter l'embarrassement créatif pour en faire une force qui est avec toi. (Relis le livre sur comment qu'il a créé Starvarse, l'écriture, le tournage, tu verras c'est WTF). C'est un peu ce que je fabrique depuis des années, mais j'arrive maintenant au petit plus décomplexé du voyage en avion. J'ai eu la voiture si tard, serait-il possible d'avoir un permis de polluer à points ? On me dit dans l'oreillette que ça existe déjà. Monde de merde. Les plus jolies pyramides aztèques sont dans mes projections mentales. Floutch.
  La quête du spectacle, j'ai fait un hors-sujet, le cœur sur la main, et je retrouve la vraie ligne. Enfin. J'ai bien dit mais je peux mieux. Que le mieux nous bute ! (Seulement s'il est ancre à bloque plus pas sympathique !). J'ai précisément la feuille blanche avec tout ce qu'il y a derrière. C'est-à-dire. Je vais tenter de ne pas vidéodelasemainiser. 
  Je veux parler du parcours chanté, et de ces années perdues gagnées qui firent tant de ouate de la plage (Et d'aujourd'hui itou, faut pas détrôner!). J'ai possible. Voyons. Je parle de ce trajet avec des marceaux dedans, grand maigremime pas assumé encore, je lance les boucles, mes sons frisés, et je danse. C'est une légèreté de one-man-chose. Là je suis sûr de me représenter sans bavure car j'ai un développé, un feuilleté aux oignons petits. Je bave. Je cafte. Pas tant.
   Le doigt mouillé sur le poison tournant les pages sans crainte, un petit gant pour protéger la peau. C'est un processus qui se débarrasse des clivages. Des empêchements séculaires. Et ça reste pourtant très convenu, sans problématique inventée, enfin je moule dans le plat. Le milieu, le début, la fin. Pour mon petit moi, c'est une joie sans faille d'avoir assimilé les miennes. Et de croire dans le pétrin qui me fait bonne pâte que le lot accumulé d'emmerdements du quotidien a sympathisé mes blocages pour les rendre vocaux, et drôles. Et tristes. Mélancolie douce. Sans regrettables regrets, pourtant. De l'avant en traineau. Ouikennde de 24 jours pour un cadeau béni à l'empaillé que je fus (que je reste ?). Les poux, vantail.
  Il s'agit de s'agiter et revivre sans crainte de jugement. Noël ! Noël ! C'est une vieille expression. Faire les choses, bien sûr ! Une à une. et je connais bien ce cerveau qui bouille, je connais ses feintes, ses compromissions avec la colère, ses errements graisseux, ses lâchetés et sa paresse dans l'adversité des déconcentrations imprévisibles (Le vrai défi, pour moi, m'extirper dans l'éditation ?). Mais aussi son courage, sa bravoure, sa connaissance du pas de deux, son allongé d'aspirateur, son électrocution quotidienne dans la prise des promenades en chaud ou froid d'un décor guérissant.
  Après je regarde mes pairs et m'alimente de leurs boulimie de po(s)tages, sans pour autant, l'expérience encore, m'intoxiquer de soupe. Il est long et périlleux de décupler sa façon avec un objectif récurrent de collectif en tête.
  Cette vie suffira t-elle à vider mon plein ? : "Tout projet inscrit dans le réel ne se passe pas comme François Hollande.". Mon exégèse apporteuse, gravée dans de la chantilly.