samedi 13 janvier 2024

112.Connu dans son rayon.

   Paresser mémoire, et penser à la fuite. Géantissime Martial, coupé du monde, beurré de rose tarama sur un canapé mou, avec la scansion en fonte en fond. Hune, Dheux ! Rameur, rameur et demi. Cachalot !
  Je me reprends à fauter, et pourtant j'y crois encore et encore. Comment partager le simple quand on sait que, autour, il n'y a que du bourlingué. La houle, les riffs, les crachins, les postillons de la vague.
  Fauter c'est... Fauter c'est bizarre. Car je sais que ce n'est pas fauter que se laisser à l'âme vaquer en Valachie. Feuilletons des dents longues attendez-moi j'arrive ! 
  Les diapositives défilent et l'on se rend compte que c'est pas si mal que ça. Regarder les magazines, feuilleter les jeux de rôles, rêvasser aux anciens moments de longues marches au chien à se poser des questions sur comment on met la langue.
  Je veux redevenir marrant, avoir des amitiés qui moussent. La hotte est passée sans faire de bruit, le conduit du poêle n'était pas encore refroidi, on se doute qu'il passe par d'autres endroits, hop hop, sans avoir besoin de faire un régime. 
  J'excuse ma paresse, je ne lui ai pas écrit cette année. Pas célébré un peu avant, les coups de fouets pour de faux avec les masques hideux dans un village perdu de montagne Monopolype trou du cul du monde Suisse, les cloches vocales arrimées au bedon, et ding et dingue dont.
  J'envisage de ne pas me reconvertir en quelque chose. J'espère tenir un peu. La percée dans le ciel clair d'une traînée bien élevée dont les fils soyeux remuent et tracent une joie pétillante de boisson gazeuse qui burp en pleurant de rire. Remonte-pente par les narines et tousse.
  Je suis ma piste indienne, copié bouseux attaquant le grand mythe, créateur conscient de l'accumulation des pages à empiler. J'ai tant à dire et faire que le projet moine des steppes m'agrippe, ça va venir, je suis pas encore assez dans le trou. 
  Caravane des pistes à monter, vidéosemainiser, ordinaire ordinateur, bon lit moelleux vire-moi ce chat, vieux chien gentil remplacé tous les dix mois à chaque nouvelle édition de la rentrée délivre.
  Le pouvoir de la foi fait déplacer les mitaines. Enfin le frimas boulotte. Les arbres ont des allures qui en ont, ça lactite et cracotte sous les coussinets quand, dans la première heure de la journée, après les douze coups, je prends mon courage à deux laisses pour la dernière crotte. Au matin, quand j'arrive à émerger plus tôt, un soleil lointain de révolution pointe derrière les grosses blancheurs montantes. Toutou court partout et je regarde comment la nature fait des formes. Je prends des notes mentales pour mes arbres du futur. Quand que j'aurais la grande surface pour des toiles à l'américaine. 
  Je ne sais plus trop ce que je suis. J'ai confiance dans le tendon du pied gauche qui commence à me faire marcher. La promotion de mes échelles est mentalement hiberneuse. Ours lapin marmotte choucas. Toutes les 5 secondes, un stade de foot disparaît. Vivement la fin d'une montre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire