samedi 23 mai 2015

29.Où l'on reprend une part de cake.

  Donc, un mois, voire deux sans net. Pas tout à fait sans net puisque je vais continuer d'écrire ici, un par jour on verra, mais tout de même si. D'abord, je n'irais plus sur Facebook, je posterais sur Twitter, en catimini, en tentant de ne pas m'absorber des nombreuses vannes qui planent, pour revenir à la peinture et à ma mission de finaliser nom de nom quelque chose qui m'habite et accessoirement d'en faire mon beurre. Donc si messages il doit y avoir, laissez un commentaire ici ou allumez la Batlight depuis votre grenier. En même temps, tout le monde ne vient pas sur ce blogue et il va être difficile de dire à tous ceux qui ne me contactent jamais que si ils veulent ne pas me contacter sur Facebook, il vaudrait mieux ne pas me contacter ici. Mais justement, ça tombe bien que je fasse mon petit plaintif mal reconnu, car c'est un peu de ça que je voulais causer. Hier, ici, peut-être 8 à 10 personnes l'ont lu et s'en moquent car je suis entouré de gens extrêmement tolérants et racés, mais tout de même, hier ici, j'ai écrit un message où pointait un semblant d'amertume. Et je n'aime pas trop. Si je relis mes anciens posts, je trouverais, ça et là, émaillés aux détour d'une phrase une petite plainte égotique naturelle de tout blogueur compulsif beaucoup moins quand même. Et c'est là que le bât blesse. Il faudra un jour que je me renseigne sur les traversées de la Creuse en dos d'âne. Bien. Vous aurez noté que j'écris en faisant des détours et que je noie le poisson, ce qui m'a toujours intrigué comme expression, car noyer un poisson c'est quand même assez balèze. Je fais des détours et je tourne à cloche-pied autour du pot. De quoi je veux parler exactement ? De ma pomme qui peint, certes, et après ? Que c'est dur dur d'être un artiste ? Oui, un peu, je vous le concède. Cependant, faut pas déconner trop avec ça. Peindre, dessiner, écrire, se projeter dans ses mondes, c'est tout de même une super chance de la vie pas de bohème j'ai donné. La société est contre toi dans sa majorité (si tu joues la corde paranoïaque alors que bon) tu as des flics de la pensée sur ton épaule tous les quatre matins, mais quand même. J'ai choisi ce parcours. D'où ce message où je vous fais toutes mes excuses si je me suis pleuré dessus. Et puis c'est assez ingrat. On ne peut pas jouir et souffrir en même temps. Enfin si, mais c'est un peu compliqué. Disons que c'est pas mon truc. On se connait peu. Je me livre en douce. Je fais mon intéressant en ménageant mes effets, et j'ai bien souffert-ci, et j'en ai chié ça. Non. Ce n'est plus possible. Le monde est touffu. J'ai morflé comme autant que vous autres en perdant Cabu et les autres. Je morfle chaque fois que je vois l'actualité mordante de ce monde qui perd ses pédales comme on m'a chourré mon vélo. Là. Voilà. C'est dit. Le drame de m'être fait chourré mon vélo mélangé aux drames du monde. Comment qu'on fait ? Et bien on passe du trivial au reste comme on peut. La vie n'est pas simple passé 11 ans. Relisez Harry Potter, c'est bien, surtout vers la fin.

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