lundi 30 mars 2015

23.Dix-huit fois sept.

  Cent vingt six jours jusqu'à fin juillet pour quoi ? C'est qu'à l'heure du reality-show et des scores merveilleux des abstentionnistes qui ne croient plus dans le pouvoir de l'eau chaude (les régions ça gère tout de même ce qui fait marcher l'ensemble) je me repose (beaucoup) chaque jour la question de comment je vais où en tant que diplomate futur de ma double vie, un jour au combat contre des riches méprisants (il en est peut-être des éclairés, on verra ce que je deviens), un jour aux courses à baiser des mains gantées pour garder le contact avec ceux qui me font vivre. Feront vivre. Cent vingt six jours dont celui-là, où je me lève tard (mais j'ai veillé tôt aussi) après avoir fait des rêves costauds avec mes chats squatteurs à mes pieds de lit. Aujourd'hui, c'est ménage à la maison qui n'est pas ma maison. Un ménage tout seul. L'aspirateur va sûrement faire se planquer mes félins. Même peu bruyant, ils détestent ce long tuyau qui fait disparaître poils et poussières dans une reptation sinueuse qui nous rappelle qu'il n'y a pas que les arts martiaux pour se faire des muscles aux avant-bras (nom invariable j'ai vérifié). J'ai prévu aussi de me laver les pores en faisant marcher l'étrange vapeur de la douche multi-fonctions, et de faire un plat pour ce soir pour le retour de ma femme, sauf si le vent tombe. Dans ces cas là je pourrais en vélo revenir à mes toiles, mais rien n'est moins sûr car le vent va où il veut et quand il veut, c'est comme le fromage, c'est bien connu. Dehors il fait gris, la météo aide toujours à compléter une ligne de plus dans un texte ambitieux. Donc, dans quel ordre ? J'ai fait des plans, des projections, et je ne vois qu'une solution à ma crise, bosser bosser bosser. Mais surtout, trouver un ordre à ces bosses pour en profiter mieux. Construction de méthode, abandon de soi et étude(s). L'expérience de ma bizarrerie liée à mes absences happées par les éléments du monde se doit d'être un brin mise en route. Ma première quête de cette semaine, faire une feuille de nouvelles avec des dessins des trucs et une certaine mise à plat de cet esprit fouillu, tout en continuant de peaufiner les séries. Se donner des horaires un petit peu. Il est 13h40, je vous souhaite une belle respiration.

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