jeudi 15 octobre 2015

34.Minute papillon.

  L'extase, le cheminement lent doux. J'apprivoise mon mantra transgironde. Les poils dans la main sont devenus des cannes, c'est l'image qu'on veut me faire porter. Je porte. Des valises. Les malles sont pleines et les souvenirs nombreux. J'ai une énorme confiance dans la paresse. Car l'hiver est à nos quoi ? Portes, encore. L'envie de poulailler où, renard content, je fais des omelettes. Ma mère-grand me disait toujours ça, minute papillon, l'ivre d'heures que je devenu suis-je, se gausse de l'enfant impatient du gâteau. C'était elle l'impatiente. J'aimerais revivre tout avec conscience, et c'est ce que je tente, camping. Recréer, réparer. Pas d'envie particulières d'expositions, je sortirais de l'atelier les pieds devant, sur une couche portée par des divinités égypto-syriennes, les muses. Les neuf muses me flattent. 
  Je suis dans le sofa, et mollement les palmes donnent de l'air à mes yeux. Il est un grand chemin où se promener aide, c'est celui de l'absence de tracas. Je meurs trop. L'impression que cette mise à jour cérébrale met trop de temps. J'appuie sur aluner et je décolle. Mes deux merveilleux boulets de parents qui me sommèrent d'être autre chose queue même. Et puis les soirs d'automne en attendant les chats, qui gratouillent à trois heures pour squatter sur le lit. Aurélia me maudit car je me lève trop de la couche vissée, et c'est l'heure du marché.

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